les simulateurs pro ski ont été conçus conformément aux 7 principes de la biomécanique du ski

1. Stabilité et mobilité
Une position plus étroite facilitera l'agilité et la rapidité, tandis qu'une position plus large et l'abaissement du centre de gravité amélioreront la stabilité et permettront au coureur de mieux résister aux forces latérales.

2. Force (F = masse x accélération)
La production d'une force maximale nécessite l’alignement et 'utilisation du plus grand nombre possible d’articulation.
Chaque mouvement actif autour d'un axe articulaire résulte d'une contraction musculaire qui crée un torque (une force agissant à une certaine distance d'un axe
via un bras de levier). Ces torques font pivoter les os et entraînent une combinaison de mouvements contre les chaussures, les conditions de ski, le terrain et la
neige. Plus le nombre de torque agissant ensemble (et non l’opposition) est grand, plus la force appliquée est totale.

3. Vélocité (accélération dans une direction)
La production de la vitesse maximale nécessite l'utilisation de joints en sommation.
- L’implication de chacune des articulations dépend de la vitesse, de la forme du virage et de la phase du virage.
- La phase d'exécution représente le mouvement de bobinage.
- La phase de transition représente le mouvement de déroulement dans lequel les hanches bougent de l'intérieur de l'arc pour remonter sur le dessus des skis avec le genou et la cheville en succession rapide. Le positionnement du centre de masse influencera sur le maintien ou le contrôle de la vitesse.

4. Impulsion (I = Force x Temps)
Plus l'impulsion appliquée est grande, plus la vitesse augmente.
- L'impulsion est la force multipliée par le temps. Alors qu’il est concevable d’avoir une forte impulsion en utilisant une force minimale sur une longue période, un coureur doit créer une impulsion courte dans le temps (en particulier dans les épreuves techniques).
- L’augmentation de la vitesse est créée en appliquant une impulsion au bon moment (moment critique) dans la bonne direction.
- C’est pourquoi il faut "pomper" le ski sur les plats pour augmenter la vitesse. En appliquant une impulsion au moment critique, le skieur charge le ski un peu comme un trampoline. Cette énergie sera renvoyée au skieur pour aider à déplacer les pieds plus tard dans la transition et pour aider à propulser le centre de gravité / la masse dans la trajectoire souhaitée.

5. Direction
Le mouvement se produit dans la direction opposée à la force appliquée.
Rien de tout cela n'est possible sans une mise à carre stable. Un ski qui dérape ne supporte pas ces mouvements dynamiques ni la transmission de la force nécessaire pour les produire.

6. Mouvement angulaire
Produite par l'application d'une force agissant à une certaine distance d'un axe, c'est-à-dire d'un torque.
Le skieur doit résister ou gérer ce torque afin de rester stable et carver. En résistant au torque, le skieur est capable de stocker de l'énergie comme un ressort tordu. Le torque est géré par la séparation du haut du corps en haut du virage et résiste par le gainage pendant la phase d'exécution. Le dénouement a lieu pendant la phase de transition.

7. Moment angulaire (L = vitesse x masse)
Est constant lorsqu'un athlète ou un objet est libre dans les airs.
- Initié par une impulsion agissant à distance de l’axe de rotation.
- Le ‘système’ contient maintenant de l’énergie stockée sous forme de « momentum ».
- Un virage qui n'est pas terminé au sol sera terminé (et même plus !) dans les airs.